Rimbô, félinement
Ardennais, fugueur, ami maudit, voyage en orient... Épisode 2 - Une jeunesse fugueuse
Providentiellement rentré au château à la fin de ses études en géologie des hydrocarbures, Benoit a donc sauvé Rimbô. Lequel se voit imposer un train-train de chat châtelain chéri par son maître mais que la comtesse du haut de ses quartiers de noblesse ostensiblement ignore. Cette vie de confort allait être de courte durée. Lors d'une balade dans le parc, Rimbô croisera le fermier Gaston muni d'un attirail de pêche aux entêtantes senteurs poissonnières. Intrigantes au point de décider Rimbô à remonter la piste odorante menant droit à l'étang. Instantanément l'endroit le rebuta. Pourtant, à partir de là, fuguant à tour de bras comme aimanté par ce lieu du malheur, Rimbô y retournera maintes fois et maintes fois. Et il reste ce mystère jamais élucidé : Gaston a été retrouvé gisant dans l'étang. Il aurait glissé sur une peau de banane écrasée au pied d'un rocher. Accident, homicide "fruitier" ? L'hypothèse d'un chaton vengeur du meurtre de ses sœurs... on ose à peine l'évoquer.
Rimbô, félinement
Ardennais, fugueur, ami maudit, voyage en orient... Épisode 1- L'ardennais
Un matin de printemps fleurant bon la précoce jonquille, au château de Vicemont s'éveillant, Mathilde d'Outreval accablée constate Bijou sa chatte engrossée. Pour la comtesse, sûr, c'est ce vulgaire de gouttière, ce vaurien tant chassé mais en vain. Voilà sa british shorthair d'illustre lignée enceinte d'un roturier ! Bien la peine d'un tel pédigrée pour être à ce point humiliée. Et la comtesse, sans retard, décide la mort programmée des bâtards. Sitôt que Bijou aura chatonné, Gaston, l'exploitant des terres du domaine s'en chargera discrètement noyant la fratrie prisonnière d'une nasse dans l'étang. À cette scène d'horreur, l'unique mâle de la portée échappa qui le doit au fils de Mathilde, Benoît. Ainsi la providence arrachera des bras du vil Gaston un miraculé nommé Rimbô... présage d'un destin agité, d'une vie sans ronron.
Regard
Un trop-plein de points de vue cyniques sur l'horizon merdique d'un monde inique.
Levée
Hors du cénacle doré, penser l'impact social ruineux des millions d'euros d'impôts épargnés aux plus friqués. Une gouvernante prodigalité au sein d'une société pour une large part précarisée. À quand le grand chamboulement régénérant ?
Entracte
Joxe à peine y croire... lui aussi ! À l'Opéra Bastille, son doigté hideux explorant l'entre-cuisse d'une voisine sidérée par tant de scabreuse sénilité. Reste à suivre le fil d'Ariane en vue d'éradiquer cette ''mâlitude'' dépravée.
Mogul
Un gras magnat du cinéma au faciès glauque de murène croquait d'appétissantes sirènes rêvant de brillantes mises en scène sous l'œil salace d'un ogre obscène.
Et ce magnat du cinéma au physique franchement ingrat se payait stars et lolitas par le biais d'alléchants contrats... avec permis de licence et devoir de silence.
Demande
Les farcis d'oseille, dressez l'oreille ! Surtout restez planqués dans vos cocons à l'étranger... On va se débrouiller, se serrer la ceinture mais soulagés d'être épargnés de vos dispendieuses fatuités.
Cueillette
À l'apéro chez Juju, Serge, bénévole au centre de secours, raconte que ce matin il a fallu donner les premiers soins à un citadin venu aux champignons et qui a pris du plomb dans le fion... Encore un exploit cynégétique aux relents d'alcoolique. Serge nous demande de le croire : le cul de l'individu c'était comme un demi chou blanc piqué de clous de girofle. Au menu ce midi chez Juju c'est fricassée de girolles et choucroute garnie.
Concert
En guise de réveil citoyen au pays des friqués choyés, voici les ingrédients d'une casserolade pour temps maussade :
S'assurer d'un minimum de 50 participants équipés chacun d'une louche et d'une poêle usagées. Surtout ne pas s'accorder et frapper énervé à satiété en vue d'exaspérer.
A rejouer en communauté à intervalles rapprochés alertant ainsi sur les dangers d'un lymphatisme social viral.
Délivrance
Florent Pagny veut se faire la malle au Portugal pour raison fiscale... Pas de malaise, encourageons le départ d'orgies vocales qui mettent mal à l'aise nos portugaises !